XEESAL OU DEPIGMENTATION

Il est devenu rare de croiser une femme qui ne s’est pas éclaircie la peau. Un phénomène qui traduit le mimétisme de la femme sénégalais. Traduit-il un manque de prise de conscience ou un manque de personnalité ? C’est étonnant de voir, de comprendre comment une femme déjà claire et assez claire s’adonner à la dépigmentation. Il est renversant de voir une femme d’une noirceur d’ébène tenter un éclaircissement qui tourne vers une couleur « taxi jaune et noire ». Suivre la mode serait une excuse déconcertante. Qu’elle soit jeune, adulte ou de 3ème âge, il devient énigmatique de voir ce phénomène faire de ravage dans une passivité générale sur la gente féminine.

Si, sur le plan moral le phénomène gangrène la société dans une de ses couches le plus vulnérables, force est de reconnaître que son impact sur le plan médical est très alarmant. Faudrait-il le considérer comme un fléau au point de l’ériger comme une catastrophe ou faire le constat simplement et attendre l’hécatombe, de nos sœurs, de nos épouses, de nos filles et de nos mères pour que les autorités prennent les décisions idoines. Nous pensons que non. Les communications sous toutes ses formes ne manquent guère. Les approches doivent être revues. Les poseurs d’alerte doivent accroitre leur action.

Nous saluons les actions du Professeur Fatoumata Ly et sa structure l’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA) qui n’ont de cesse de faire du plaidoyer.

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